Des mangeoires sous surveillance

Dans Le Télégramme du mercredi 21 novembre 2018 nous apprécions particulièrement l’article de François de Beaulieu page 44.

François de Beaulieu

Il vit à Morlaix. Dans son blog on peut lire : « J’essaie de comprendre le monde et de le transformer. »  Il a fait des études de lettres, d’histoire et d’ethnologie. Ses passions sont la Bretagne et la protection de la nature. Il a à son actif une soixantaine de livres et plusieurs centaines d’articles sur le patrimoine naturel et culturel.

le blog de François de Beaulieu

Et si vous fabriquiez des mangeoires ?

On trouve dans le commerce de nombreux types de mangeoires mais aucune ne sera aussi écologique et économique que celle fabriquée soi-même. Il n’est pas trop difficile de trouver de l’osier et de couper de longues tiges à travailler. La revue « Le lien créatif » vient de réaliser un numéro spécial « Mangeoires en vannerie » consacré à la réalisation de 40 modèles différents dont certains sont à la portée des débutants grâce à un tutoriel détaillé. Du hochet nourrisseur à la réserve à boules de graisses, il est possible de multiplier les formes et les usages.

Mangeoires expérimentales

Que vous les fabriquiez ou que vous les achetiez, vos mangeoires peuvent vous permettre ainsi qu’à vos enfants de faire d’intéressantes expériences, parce qu’expérimenter c’est d’abord comparer.

Dès lors que vous disposez de deux mangeoires identiques, d’un bon guide d’identification et d’un carnet de notes, vous pourrez disposer au même moment des aliments différents sur les plateaux et voir où vont les préférences de chacune des espèces qui fréquentent votre balcon ou votre jardin. Les mangeoires doivent être à au moins deux mètres l’une de l’autre. Vous pouvez utiliser, par exemple, des graines de tournesol non décortiquées, des graines de nigelle de Damas, des cacahuètes décortiquées ou des vers de farine. Vous entrerez ainsi dans l’intimité de vos voisins sauvages et même, au terme de vos expériences, vous pourrez peut-être éviter les batailles autour de la mangeoire et le pillage des ressources par les plus vigoureux.

En poursuivant méthodiquement

Si vous faites vos observations à heure fixe, 5 minutes par jour, tout au long de l’hiver, vous pourrez aussi vous rendre compte de l’arrivée et du départ de certains migrateurs, de l’influence du froid, de la pluie, etc. En prenant l’habitude d’identifier d’assez près vos visiteurs ailés, vous n’aurez plus aucun mal pour les reconnaître de plus loin pendant le reste de l’année. Vous finirez par étonner vos amis en pouvant prédire qui viendra à tire-d’aile à l’ouverture de votre petite cantine.

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